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Crise économique et financière Politique Economique Zone Euro

Budget et instruments européens de reconstruction après confinement

En réaction à l’article d’Anne Planchon au Figaro : Accord des Vingt-Sept sur le principe d’un plan de relance – Les États membres restent divisés sur ses modalités.

Budget européen et instruments européens de reconstruction après confinement : augmenter significativement le budget Européen, comme le propose la Présidente de la commission, me semble une très bonne chose. C’est une occasion historique pour l’Europe de le faire et ainsi de compléter son mode de régulation.

Deux choses à approfondir seront décisives :

  • Son financement : le faire par l’impôt additionnel ne contribuerait pas beaucoup à relancer les économies. Une partie doit être financée par un financement perpétuel de la BCE à 0%. Avec des engagements clairs à gérer le financement du solde par les marchés avec rigueur.
  • Son utilisation :  un mix prêts et subventions, aidant notamment les pays les plus en difficulté après la période de confinement, afin de faciliter la ré-industrialisation des différents territoires  concernés, améliorer le niveau d’éducation, favoriser la R&D, soutenir partout  le développement de secteurs économiques stratégiques (data, santé, armement, agro-alimentaire, etc.), le tout en échange de réformes structurelles des différents pays davantage affaiblis par la crise pandémique, réformes permettant conjointement d’augmenter leur potentiel de croissance et d’affirmer une trajectoire (douce) d’équilibrage des  comptes publics.
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Banque Politique Economique Zone Euro

Face à la triple crise sanitaire, économique et financière, le projet européen a besoin d’une solidarité et d’une coordination audacieuses !

Retrouvez ici « l’appel » de la Ligue Européenne de Coopération Economique signé par tous les Présidents des sections : Ligue Européenne de Coopération Economique – Appel

Bernard Snoy et d’Oppuers (Président LECE International), Rainer Boden (LECE International), Servaas Deroose (Conseiller du Président LECE International), François Baudu (LECE International), Javier Arias (LECE International), Olivier Klein (LECE France), Andreas Grünbichler (LECE Austriche), Branco Botev (LECE Bulgarie), Frances Homs Ferret (LECE Espagne), Thomas Cottier (LECE Suisse), Maciej Dobrzyniecki (LECE Pologne), Antonio Martins da Cruz (LECE Portugal), Radu Deac (LECE Roumanie), Philippe Jurgensen (Commission Economique et Sociale – LECE), Wim Boonstra (LECE Pays-Bas et Commission Monétaire – LECE), Senen Florensa (Commission Méditerranéenne – LECE).

Site internet de la LECE: www.elec-lece.eu

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Zone Euro

Édito – Lettre semestrielle de la section française de Ligue Européenne de Coopération Economique – janvier 2020

Quelques exemples :

  • Des élections européennes plutôt rassurantes.
    Le populisme n’a pas fait de percée. Et le nombre de votants n’a montré aucune désaffection pour ces échéances démocratiques. Mais d’une répartition bien réglée au Parlement européen entre deux grandes familles de députés, habituées à la recherche de compromis, a surgi un quatuor, nettement moins rompu à la discipline de la négociation européenne. Quatuor composé des conservateurs et des socio-démocrates, auxquels se sont ajoutés les verts et un groupe centriste, Renew Europe.
  • Une nouvelle Présidente de la Commission, Ursula Von Der Leyen.
    Une allemande très pro-européenne. Avec les membres de la nouvelle Commission, elle met en avant sa volonté de remettre l’Union en mouvement. Les fâcheuses péripéties des nominations sont a priori derrière nous.
  • Mais l’opposition Est-Ouest continue de se manifester entre autres sur le dossier de la défense, pourtant si important pour l’autonomie stratégique de l’Europe. Au sein de l’OTAN ou sans lui. Avec une déclaration du Président de la République française qui ouvre clairement et lucidement le débat, mais qui provoque la crispation ou l’opposition de tous ceux qui ont peur du vide et préfèrent croire que les Etats-Unis ne délesteront pas l’OTAN de son contenu.
  • Une vision divergente de la politique de concurrence et de la politique industrielle.
    D’un côté, les promoteurs de champions européens pour faire face, dans le domaine du big data, de la défense, des infrastructures et dans bien d’autres secteurs encore, aux géants américains et chinois. De l’autre, ceux qui pensent l’Europe comme union douanière, libre circulation des hommes, des marchandises et des capitaux. Et qui se méfient de l’interventionnisme étatique dans toute politique industrielle. Ils conçoivent la politique de la concurrence aux bornes des frontières de l’Union et non en regard des autres grandes zones économiques du monde.
  • L’opposition Nord-Sud sur la nécessité de poursuivre la construction de la Zone Euro.
    Pour certains, toute union monétaire dans l’histoire ne survit sur le long terme qu’avec un budget commun, permettant à l’échelle de la zone monétaire une politique contracyclique. Mais aussi avec une politique de soutien aux pays subissant des difficultés asymétriques. Pour ceux-là, les politiques de « risk sharing » et/ou les politiques structurelles d’aménagement des territoires sont indispensables pour éviter de laisser se dérouler la désindustrialisation ici et la polarisation industrielle là et, à la fin, mettre en péril l’Euro. D’autres, persuadés que l’effort et la discipline économiques, s’ils sont bien partagés par tous les pays, n’entraînent pas de besoin de transferts (de solidarité) entre les pays, qui risqueraient fort sinon de devenir permanents.
    D’où les difficultés actuelles à se mettre d’accord sur la nature et l’ampleur d’un réel budget européen, comme sur les modes d’action et la gouvernance du Mécanisme Européen de Stabilité ou sur la garantie des dépôts.
    Une évolution favorable : le Ministère de l’Economie allemand a accepté d’ouvrir des discussions sur ces sujets sans préalable, montrant ainsi une rupture avec la pratique antérieure. Même si les conditions mises en avant pour que soient actionnés les différents mécanismes à l’étude n’ont pas beaucoup varié.
  • La divergence enfin, qui pour bonne une partie englobe toutes les autres, entre deux visions de l’Europe. Celle d’une Europe stratège ou souveraine, construisant un projet et une capacité d’action dans le monde. Notamment pour se faire une place entre les deux hyperpuissances qui entament une guerre froide politique, économique et militaire, dans un tango à deux. Et celle d’une Europe pensée et vécue comme une union de pays liés par l’économie, des règles et des valeurs, mais ne tentant pas de se projeter comme acteur du monde en devenir, un acteur muni d’une stratégie propre.

Pour ce faire, il faut probablement partir de projets communs et concrets, industriels, de défense, de transition énergétique, numériques, etc. La Commission, les gouvernements et les chefs d’entreprise pourront ainsi redonner une dynamique à l’Europe. Le « Green deal », lancé par la nouvelle Commission en est un exemple.

Quelques projets de solidarité devraient aussi voir le jour. Une assurance-chômage de niveau européen mêlant « risk sharing » et « market discipline », est ainsi sérieusement à l’étude actuellement.

Tant des projets industriels européens qu’une assurance-chômage de l’Union pourraient améliorer l’image de l’Europe auprès des citoyens de l’Union, car ils seraient visibles et leur seraient directement utiles. Ils pourraient ainsi redonner une dynamique à l’Europe.


La possibilité de l’enlisement existe. Mais la ferme volonté de toutes les forces européennes de ne pas laisser se déliter une telle construction semble bien présente. Faire avancer l’Union semble ainsi une nécessité pour chacun. La nouvelle Commission et le Parlement renouvelé doivent partir de ces constats pour trouver les chemins du renouveau de l’Europe.

Faisons en sorte que notre Ligue Européenne puisse utilement porter ses réflexions et sa voix en ce sens !

Je vous souhaite une très belle et heureuse nouvelle année 2020, propice à tous, comme au renforcement du projet européen.

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Politique Economique Zone Euro

« La montée de l’instabilité financière »

La grande crise financière, due à un phénomène de surendettement du secteur privé, a été à l’origine d’un risque déflationniste important. La réaction des autorités monétaires a été la bonne, avec les politiques non-conventionnelles, des taux courts et longs proches de zéro, voire négatifs.

Depuis quelques années, nous sommes sortis du risque déflationniste. La croissance est revenue avec une nette reprise du crédit, même si les premiers signes de ralentissement représentatifs d’un retournement classique du cycle économique apparaissent. La sortie du risque de déflation fait que le maintien d’une politique monétaire extrêmement accommodante n’a plus lieu d’être. Mais, le niveau d’inflation trop bas par rapport à l’objectif des banques centrales, lié à la crainte qu’une remontée significative des taux ne provoque des problèmes d’insolvabilité, conduisent les autorités monétaires à poursuivre leurs politiques non conventionnelles.

Cependant, si l’on étudie les crises financières, on peut identifier aujourd’hui très clairement les signes annonciateurs d’un cycle financier qui mûrit, conduisant tôt ou tard au retour d’une potentielle crise systémique. En effet, l’installation de taux trop bas –des taux d’intérêt nominaux largement inférieurs aux taux de croissance nominaux- sur une trop longue durée crée un cercle vicieux. Les acteurs économiques sont, de ce fait, incités à encore plus s’endetter au lieu de se désendetter, ce qui rend de plus en plus difficile la remontée des taux. Et cela pousse les épargnants, comme les gérants de cette épargne (fonds de pension, assurance-vie, fonds de placement, etc.), à prendre de plus en plus de risques pour trouver du rendement. L’ensemble de ces comportements engendre une instabilité financière accrue. Ainsi, le taux d’endettement mondial a beaucoup augmenté : il s’élevait à 190 % en 2001 et à 200 % en 2008, avant de passer à 230 % en 2018. Des épargnants et des investisseurs institutionnels prennent des risques croissants afin de ne pas offrir de taux négatifs aux épargnants eux-mêmes. Cette prise de risque sans cesse accrue caractérise une phase montante du cycle financier. Ce type de phases se répète dans l’histoire et prend aujourd’hui par exemple la forme de placements de plus en plus longs, de plus en plus illiquides, comprenant des risques de crédit de plus en plus élevés.

L’éclatement d’une telle bulle pourrait venir de la remontée des taux d’intérêt. Cette remontée n’interviendra probablement pas rapidement si l’inflation reste durablement basse pour des raisons structurelles. Cela devrait d’ailleurs remettre en question le niveau des objectifs d’inflation des banques centrales elles-mêmes, comme Jacques de Larosière l’a expliqué dans ces colonnes. Quels seraient alors les facteurs qui pourraient faire éclater la bulle ? Un ralentissement fort de la croissance, dû au cycle de l’investissement ou à des crises géopolitiques, provoquerait une baisse des recettes, privées ou publiques, donc rendrait plus difficile le remboursement de la dette et compromettrait la valeur des placements.

Les banques étant mieux capitalisées qu’auparavant et mieux protégées contre le risque de liquidité, donc moins risquées, la crise financière viendra probablement plutôt du « shadow banking », dans une acception large. La part de la finance qui ne passe pas par les banques ne cesse en effet d’augmenter. Cependant, la structure de la courbe des taux d’intérêt écrasée et les taux négatifs fragilisent aussi progressivement les banques. Ce qui pourra à terme les contraindre dans leur possibilité même d’augmenter leurs crédits, donc de financer la croissance. Ce qui pourrait également affaiblir le secteur de l’industrie bancaire européenne.

En définitive, le risque majeur est que les banques centrales, qui ont lutté avec succès contre des risques catastrophiques avec des instruments innovants, veuillent retrouver un taux d’inflation inaccessible et utiliser ces mêmes outils pour faire face aux retournements conjoncturels ou protéger des acteurs très endettés. Les banques centrales semblent avoir adopté une attitude asymétrique : très accommodantes pendant les crises, et n’accompagnant pas suffisamment la sortie du risque de déflation et le retour de la croissance par une remontée des taux. Cette attitude permet certes de repousser à court terme la prochaine crise, mais, d’une part, elle rend la politique monétaire bien moins opérante lorsque l’on en aura à nouveau massivement besoin et, d’autre part, elle est un facteur puissant du développement de l’instabilité financière à terme. Cette politique porte en elle un risque de plus grande crise financière encore, quand elle surviendra.

Co-écrit avec Eric Lombard,
Directeur Général de la Caisse des Dépôts

Retrouvez cette tribune parue dans Les Échos ici.

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Banque Conjoncture Economie Générale Zone Euro

J’étais l’invité de Jean-François Bodin sur Radio Rythme Bleu pour parler économie calédonienne, stratégie bancaire, guerre commerciale Etats-Unis/Chine

À l’occasion de ma visite en Nouvelle-Calédonie, j’ai eu le plaisir d’être accueilli par Jean-François Bodin sur Radio Rythme Bleu pour y parler économie mondiale, guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine, stratégie bancaire ou encore situation actuelle de l’économie calédonienne.

Interview à retrouver ici : https://bit.ly/30B7AoT

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Politique Economique Zone Euro

Europe : Heureuses nouvelles… ou presque ! – juin 2019

  1. A l’issue des élections européennes, les partis « populistes » sont renforcés, mais aucune déferlante ne s’est fait jour. 210 députés contre 205 antérieurement, avant le départ probable de 34 députés du Royaume-Uni.
  2. Le taux de participation de 2019 est le meilleur (51 % en moyenne) depuis 1999.
  3. L’attachement à l’Union Européenne reste fort. Les sondages montrent que les Italiens répondent positivement à 50 %, les Français à 52 %, les Espagnols à 67 % et les Allemands à 70 %. Même si la confiance dans l’Union Européenne, et non plus l’attachement, a beaucoup faibli entre 2007-08 et 2014-15. Entre 20 et 35 % environ suivant les pays, à la fin de cette période. Mais la confiance est remontée légèrement depuis (entre 30 et 50 % suivant les pays). Et le pourcentage de ceux qui pensent que leur pays pourrait faire mieux hors de l’Union baisse depuis 2013. Autour de 20 % pour les Allemands et les Espagnols, 30 % pour les Français, mais plus de 40 % pour les Italiens.
  4. Le pourcentage de personnes favorables à l’Euro est globalement stable. Aux alentours de 80 % des Allemands et des Espagnols. Plus de 70 % des Français. Et plus de 60 % des Italiens mais, pour eux, dans une tendance fortement baissière depuis 2000.
  5. Si l’immigration reste une préoccupation, nos quatre pays étudiés sont très majoritairement (entre 70 et 90 %) favorables à une politique migratoire commune.
  6. Mais la tendance sur presque 20 ans de l’insatisfaction du fonctionnement de la démocratie dans l’Union est à la hausse, notamment depuis 2012, et s’établit aujourd’hui à environ 50 % de taux d’insatisfaits.

Le grand bouleversement n’a donc pas eu lieu. Et l’idée européenne comme l’Euro résistent bien dans le cœur des habitants de l’Union. Pourtant, nous semble-t-il, il serait dangereux de se réjouir trop vite. Certes, même les partis « populistes » ne se targuent plus de vouloir sortir de la monnaie unique ou de l’Union. Mais les forces qui ont fait monter ces partis dans nombre de pays européens sont bien toujours là et les raisons sous-jacentes toujours bien présentes.

L’une de ces raisons, bien analysée par ailleurs, est la conjonction des effets de la mondialisation et de la révolution technologique en cours, qui produit chez les classes moyennes une déqualification et un appauvrissement relatif, ou leur crainte. Cela n’est pas réservé à la seule Europe et bien d’autres pays connaissent la montée de mouvements antisystèmes et opposés à la mondialisation.

En revanche, les décrochages dans les sondages signalés plus haut se produisent dans l’Union Européenne essentiellement à partir des années 2010-2012, c’est-à-dire dès la crise idiosyncratique de la Zone Euro et sa gestion défectueuse. La question de l’amélioration du fonctionnement de la Zone Euro reste un sujet insuffisamment abouti. Et une nouvelle crise ne pourrait pas se reproduire sans danger ni conséquences politiques et sociales de plus en plus coûteuses.

La question de l’immigration est également un sujet qui reste à penser et à partager au sein de l’Union.

Le rappel à l’ordre réalisé par les sondages sur le besoin d‘un meilleur fonctionnement démocratique de l’Union n’est pas une chimère. Sans doute, en l’état actuel, ne pourra-t-il pas se régler par des réformes institutionnelles, mais en réalité avec un sentiment de proximité plus forte entre l’Europe et ses habitants. Notamment grâce à une coopération active mettant en place des projets européens industriels, technologiques, de défense, écologiques, etc. Quitte à ce que chacun de ces projets ne réunisse pas la totalité des pays de l’Union. Ces réalisations, résultant de coopérations d’entreprises européennes entre elles, et autant que nécessaire soutenues par le budget communautaire, permettraient à tous de mieux percevoir l’utilité de l’Europe dans la vie économique et sociale de chacun de leur territoire d’appartenance.

Enfin, et nous pouvons tous en comprendre chaque jour davantage l’urgence, une Europe stratège doit s’ajouter à l’Union des Nations Européennes. Seule une telle Europe serait capable d’être un acteur à part entière du nouvel équilibre mondial des forces qui s’installe sous nos yeux et qui conduit aujourd’hui à un face à face instable entre la Chine et les Etats-Unis, dont l’Europe est dramatiquement exclue.

Défendre aujourd’hui l’idée européenne ne peut donc plus consister pour l’essentiel à se plaindre d’une insuffisance de communication ou à regretter que ses détracteurs travestissent la vérité. Cela ne peut plus de même reposer sur la seule répétition de la nécessité d’une plus forte intégration, par abandon progressif de souveraineté. Qu’on le regrette ou non, dans les circonstances actuelles, cette attitude semble construire l’opposé du but recherché.

Aussi convient-il sans doute de ne pas vouloir l’impossible, mais de bien regarder en face les problèmes non résolus et les défauts intrinsèques de la construction européenne telle qu’elle est. Et de rechercher pragmatiquement toute possibilité de relancer les processus et les sujets de coopération entre les Etats et acteurs européens, afin de pouvoir faire ensemble ce que chacun ne peut faire isolément.

N’est-ce pas, après tout, remettre à jour le principe de la subsidiarité, cher à Jacques Delors ? Ne pas dessaisir les États-Nations de leur identité ni de leur souveraineté pour tout ce qui peut être réalisé par eux-mêmes semble aujourd’hui, et plus que jamais, être souhaité par les peuples. Et les avancées institutionnelles ne sont pas à l’ordre du jour de nombres de pays de l’Union. Donc, par des coopérations nouvelles ou relancées entre les pays européens, il est indispensable de permettre aux citoyens d’ouvrir plus de possibles. Et, dans une identité supplémentaire et non de substitution, il est crucial de leur proposer ainsi une bien meilleure maîtrise de leur destin. Ne serait-ce pas là le commencement de la renaissance ?

La Ligue Européenne doit répondre présente dans ce débat et être force de proposition. Cette capacité à être engagée et utile repose sur chacun de ses membres. Votre soutien est nécessaire pour que, pragmatiquement et de façon critique, au sens plein et entier du mot, nous puissions participer, à la place qui est la nôtre, à la relance de l’Europe. À la recherche comme à la promotion des voies concrètes pour dépasser ses blocages actuels. Bref, au renouveau de son idéal. Les dernières élections nous permettent de l’espérer.