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Apporter toujours plus de valeur à nos clients !

Quel regard portez-vous sur l’exercice 2018 ?

Retraitée des éléments exceptionnels, la croissance du PNB ressort à 4,6 %, un chiffre qui conforte les choix stratégiques du Groupe BRED. Pour la sixième année consécutive, le produit net bancaire consolidé de la BRED progresse, pour s’établir à 1 191 M€.

Notre cœur de métier, la Banque commerciale France, demeure le premier moteur de cette croissance. Son PNB, hors éléments exceptionnels, a progressé de 6 % dans un environnement caractérisé par la persistance de taux d’intérêts bas.

Ces performances résultent de la croissance de nos parts de marché des ménages pour la banque de détail, à laquelle s’ajoute la progression de 9 % du PNB de la banque de grande clientèle en 2018. Elle contribue à hauteur de plus de 11 % au PNB total. Toutes deux ont contribué à l’accroissement de nos encours de crédits de plus de 12 %.

La croissance du pôle Banque à l’international et TOM (+ 13 % de PNB) due aux très bonnes performances de notre activité de financement du commerce international à Genève et au fort développement de nos filiales au Cambodge et aux îles Salomon, contribue aussi à l’évolution de PNB consolidé.

Hors contribution au Fonds de Résolution Unique et hors cotisation à l’organe central, les charges d’exploitation du Groupe BRED progressent de 2,5 % en lien avec les investissements pour la modernisation du réseau, dans le digital et dans la formation.

Le Groupe BRED enregistre le résultat net le plus élevé de son histoire en 2018, en hausse de 8 %. Ainsi, il a augmenté régulièrement de 180 M€ en 2012 à 277 M€ en 2018.

Pour la sixième année consécutive les résultats de la BRED sont bien orientés.

Sur quoi repose ce succès selon vous ?

Si toutes nos activités se développent bien nos revenus viennent en grande partie de la banque commerciale en France, ce qui est notable compte tenu des faibles taux d’intérêts et d’une pression réglementaire accrue. Je pense que cela repose sur l’aptitude historique de la BRED à être innovante et entrepreneuriale. Nous avons entretenu et même amplifié cette capacité en maintenant depuis 2013 un cap stratégique axé sur le développement et la valeur ajoutée de nos prestations. Nous croyons fermement à l’avenir d’une banque « sans distance », un modèle de relation globale de proximité intégrant la révolution digitale. Afin de porter cette stratégie, nous n’avons jamais cessé d’investir dans nos ressources humaines, dans notre système d’information et dans notre réseau d’agences. À cet égard notre statut de banque coopérative nous permet de nous projeter dans le temps long.

Les banques en ligne font flores. Comment la BRED se situe-t-elle dans ce nouvel environnement ?

Nous visons bien sûr un développement digital optimum : des applis bancaires, un site Internet au meilleur niveau, pratique, simple et rapide. Dans le même temps, nous sommes persuadés que nos clients tiennent beaucoup à leur relationnel avec un conseiller attitré et à un conseil de qualité pour leurs projets de vie et d’entreprise.  C’est ce que nous nous employons à faire vivre dans nos agences où nos conseillers échangent avec leurs clients sur place et aussi via les canaux de communication téléphoniques ou digitaux. Notre modèle est celui d’une banque en ligne pleinement intégrée dans le réseau d’agences de proximité. Cela constitue une vraie valeur ajoutée et nous différencie des banques en ligne.

Quelle place pour les agences dans cette nouvelle banque relationnelle ?

Nous avons besoin de nos agences. Les fermetures restent chez nous très marginales, par exemple lorsque certains sites sont très rapprochés alors que nos clients n’ont plus à se déplacer comme auparavant pour leurs opérations courantes. Et nous continuons à envisager des ouvertures lorsque cela est nécessaire.

Cela ne signifie pas bien sûr que notre réseau est statique. Nous venons d’en renforcer l’efficacité et la réactivité en réduisant les niveaux hiérarchiques et en veillant à la disponibilité de toutes les expertises sur tous les sites.

Par ailleurs, les opérations de banque au quotidien tendent à se réduire avec l’usage des automates et du smartphone et nous développons fortement tout ce qui est conseil. Nous ne réduisons pas l’effectif de nos conseillers. Nous investissons massivement sur leur formation et sur le digital pour les aider à proposer à leurs clients les solutions les plus pertinentes. D’une façon plus générale, à la BRED nous consacrons près de 6% de la masse salariale à la formation alors que le minimum légal est de 1%.

Née en région parisienne la BRED est présente à l’international ? Avez-vous des projets de développement ?

La BRED est née en Ile-de-France puis s’est développée dans les DOM il y a une vingtaine d’année, et plus récemment à l’international dans des pays faiblement bancarisés et offrant de belles perspectives de croissance. Nous sommes implantés en Asie du Sud-Est, dans le Pacifique, dans la Corne Est de l’Afrique. Nous sommes le plus souvent la seule banque européenne et française et apportons un niveau de sécurité, de modernité que les clients apprécient.

Nous sommes également présents en Suisse, à Genève, avec une activité de Trade finance.

Ce sont des implantations récentes – moins de 10 ans en moyenne – que nous allons bien sûr continuer à développer. Nous regardons aussi d’autres pays, complémentaires de nos implantations sur ces trois zones géographiques.

La BRED fête ses 100 ans cette année, qu’est-ce qu’une banque coopérative aujourd’hui ?

D’abord, comme dans toutes les Banques populaires et les Caisses d’épargne du Groupe BPCE, institutionnellement, nos clients et eux seuls sont les propriétaires de l’entreprise. Nos administrateurs, eux-mêmes sociétaires, représentent leurs intérêts. Une banque coopérative se construit ainsi en proximité forte avec ses clients dont elle intègre les besoins en tant que partie prenante de l’entreprise. La BRED a été créée en 1919 en région parisienne parce que des chefs d’entreprise ne trouvaient pas de financements adaptés auprès des banques traditionnelles. Nous sommes la suite de cette histoire, sa continuité. Nous sommes une banque coopérative engagée vis-à-vis de ses clients, de la société dans laquelle nous sommes comme de nos collaborateurs.

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Actes du débat organisé par le cabinet Athling le 2 octobre 2018 sur le thème : « Quels modèles économiques pour les services financiers de demain ? »

Je me suis exprimé sur les sujets de la transformation du secteur bancaire, de l’évolution des services financiers et de la « banque du futur ».

Retrouvez les actes de ce débat en cliquant sur l’image ci-dessous :

image blog Olivier Klein

 

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« Les Cryptomonnaies, une utopie anarcho-capitaliste »

Les cryptomonnaies procèdent de l’utopie d’un monde dans lequel la monnaie fonctionnerait sans intermédiaire, partout, et en garantissant l’anonymat des transactions.

Les bitcoins et les autres cryptomonnaies du même type sont-elles de vraies monnaies ? Elles procèdent, au fond, de l’utopie d’un monde dans lequel la monnaie ne serait plus nationale mais universelle, valable pour tous les pays et pour tout le monde, transférable en toute sécurité et sans coûts.

Cette monnaie se passerait d’intermédiaires, sa valeur ne pourrait être manipulable par des gouvernements ou des banques centrales. Elle serait liée à des gestions décentralisées privées. Elle garantirait l’anonymat des transactions, et son gardien serait non pas une banque centrale mais un algorithme, supposé infaillible. Une forme d’anarcho-capitalisme.

Dans les années soixante-dix, Friedrich Hayek et l’école autrichienne recommandaient de dénationaliser la monnaie, en retirant « le monopole de la création monétaire des mains des gouvernements et en laissant cette tâche à l’industrie privée ». D’une certaine manière, le développement des cryptomonnaies pourrait être en train d’exaucer ce souhait.

L’or en contrepartie

Les premières monnaies bancaires étaient émises dans des quantités qui devaient être des multiples des avoirs des banques en métaux précieux, or et argent. Elles circulaient et étaient librement régulées par le jeu de l’offre et de la demande, sans intervention étatique ou centralisée.

Dans un second temps, la monnaie a été émise non en proportion des avoirs en or ou argent, mais en fonction du développement de l’économie. On crée ainsi de la monnaie à partir du crédit. Les crédits font les dépôts. Autrement dit, ce sont toujours les banques qui créent de la monnaie. Et ce système est régulé par une autorité institutionnelle externe, la banque centrale, puisqu’il n’y a plus d’autorégulation par le jeu de la conversion possible de chaque monnaie en or ou en argent.

Ce sont les très graves crises financières survenues à la fin du XIXe siècle qui ont abouti à la création des banques centrales, après les faillites répétées des banques qui émettaient des monnaies gagées sur l’or ou les métaux précieux. La banque centrale, en homogénéisant l’espace monétaire et en jouant, le cas échéant, un rôle de prêteur en dernier ressort, a donc créé la possibilité d’une stabilité. De l’utilité des institutions et des règles.

Un actif hyperspéculatif

Les cryptomonnaies, quant à elles, n’ont pour contrepartie ni l’or ni l’argent, pas davantage les besoins de l’économie puisqu’elles sont émises par des individus privés en fonction de règles qu’ils fixent arbitrairement. On fait face, de ce fait, à un foisonnement de « monnaies » privées (plus de 1.600 !). Et l’on comprend bien que si tout un chacun peut créer ex nihilo sa « monnaie », aucune ne peut gagner la confiance nécessaire de tous pour acquérir le véritable statut de monnaie.

En outre, si le système économique reposait uniquement sur ces monnaies privées sans aucune contrainte d’émission, il ne pourrait tout simplement plus fonctionner, car il n’y aurait plus de contrainte monétaire.

Ces « monnaies » n’en sont donc pas, elles sont au mieux des actifs financiers. Pour toutes les raisons évoquées précédemment, leur valeur est extrêmement instable. Il suffit en effet que la confiance diminue pour en voir baisser drastiquement la valeur ou que, voyant leur valeur augmenter, de plus en plus d’investisseurs en acquièrent, faisant croître leur prix sans limite apparente et « dans le vide ». Des bulles spéculatives peuvent alors se former et éclater à tout moment.

Il s’agit au fond d’un actif hyperspéculatif, comme le monde financier en crée de temps en temps lorsqu’il s’échappe complètement de l’économie réelle….

Pour autant, si ces pseudo-monnaies ne contribuent pas au bien commun, comme le dit Jean Tirole, la technologie de cryptage sur lesquelles elles reposent, la blockchain, a sans doute un bel avenir devant elle et les ICO (Initial Coin Offering), sous des conditions très strictes, sont un mode de financement de projets qui élargissent la palette des possibles. Ne les confondons pas avec les cryptomonnaies elles-mêmes qui ne sont que le fruit d’une utopie potentiellement très dangereuse.

Retrouvez cette tribune parue dans Les Échos ici

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« Les atouts des banques de réseaux face au risque d’uberisation »

Les banques face à leur avenir proche – Conclusion dOlivier Klein

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« Peut-on faire confiance aux cryptomonnaies ? » 18ème Rencontres Économiques d’Aix-en-Provence.

Les bitcoin et les autres cryptomonnaies du même type procèdent, au fond, de l’utopie d’un monde dans lequel la monnaie ne serait plus nationale mais universelle, valable pour tous les pays et pour tout le monde, transférable en toute sécurité et sans coûts. Cette monnaie se passerait d’intermédiaires, sa valeur ne pourrait être manipulable par des gouvernements ou des banques centrales. Elle serait liée à des gestions décentralisées privées. Elle garantirait l’anonymat des transactions et son gardien serait non pas une banque centrale mais un algorithme, un programme informatique supposé infaillible. Et, à la limite, il serait possible pour chacun de lancer son projet en créant sa monnaie privée, hors contrôle, hors réglementation.

C’est une utopie libertarienne qui abroge le rôle de l’Etat, des institutions, des banques… Quel rêve !

Je vais essayer de montrer que précisément c’est une utopie et que cela ne peut fonctionner ainsi.

Cette analyse s’appuie sur la théorie monétaire.

On doit en premier lieu se demander si ces cryptomonnaies sont bien nommées et sont véritablement des monnaies. Si l’on remonte dans l’histoire on retrouve les thèses de Friedrich Hayek et de l’Ecole autrichienne, en 1976, selon lesquelles il faudrait dénationaliser la monnaie, « retirer le monopole de la création monétaire des mains des gouvernements et laisser cette tâche à l’industrie privée ». D’une certaine manière le développement des cryptomonnaies pourrait être en train d’exaucer ce souhait.

Cependant, le bitcoin n’est pas une monnaie au sens classique du terme. Ce n’est pas une unité de compte, ni un medium accepté partout (en fait par très peu de commerçants) pour échanger de la valeur et sa volatilité est extrêmement forte. Et pourtant c’est une forme de monnaie privée, sans banque centrale, puisqu’elle est échangée entre les membres des « clubs » qui la détiennent. Elle est créée par un émetteur privé qui en tire profit. Car, rappelons-le, lorsque l’on crée sa propre monnaie privée sous forme de cryptomonnaie, on reçoit un faible pourcentage des montants émis en tant qu’émetteur.

On doit aussi s’interroger sur la nature de la contrepartie de la monnaie créée. Un retour historique permet de bien comprendre pourquoi les cryptomonnaies sont intrinsèquement instables et pourquoi il ne s’agit pas d’une monnaie. Au 19ème, puis à nouveau à la fin du 20ème siècle, deux écoles de pensées s’opposent, celle de la Currency school et celle de la Banking school. La Currency school considère que les quantités de monnaie doivent être fondées sur des détentions de métaux précieux, or et argent. Ce sont des monnaies privées, émises par les banques. Elles circulent et sont librement régulées par le jeu de l’offre et de la demande, sans intervention étatique ou centralisée. Leur convertibilité en or ou en argent pénalise en effet les banques si elles en émettent trop et, réciproquement,  leurs résultats sont obérés si elles n’en émettent pas assez.

La Banking school considère pour sa part que la meilleure contrepartie pour la monnaie n’est pas l’or ou l’argent mais le développement de l’économie. On crée de la monnaie à partir du crédit. Aujourd’hui les crédits font les dépôts. Autrement dit, ce sont toujours les banques qui créent de la monnaie, mais elles le font en fonction de la demande de crédit, donc des besoins de l’économie pour l’essentiel. Et ce système doit être régulé par une autorité institutionnelle puisqu’il n’y a plus d’auto-régulation par la convertibilité de chaque monnaie en or ou en argent. La régulation est donc le fait d’un organisme externe, la banque centrale, qui dispose d’un certain nombre d’instruments pour influer tant que faire se peut sur la quantité de crédits distribués par les banques.

Dans les deux cas, il existe bien un référentiel, qu’il s’agisse des besoins de l’économie et de la politique de la banque centrale, ou du métal précieux. De plus, la Banking school implique une unification de la valeur de chaque monnaie bancaire privée par conversion obligatoire à des cours figés dans la monnaie émise par la banque centrale. On homogénéise ainsi l’espace monétaire et l’on régule la quantité de monnaie émise, par la politique de la banque centrale.

La controverse entre les deux écoles de pensée est en pratique dépassée, car la naissance des banques centrales n’a pas été une émanation de l’esprit bizarre d’un bureaucrate qui aurait créé des administrations  pour contrôler les monnaies et les individus, mais tout simplement une réponse à la série de très graves crises financières survenues à la fin du 19ème et au début du 20ème siècle, en raison de faillites répétées des banques, alors même qu’elles émettaient des monnaies convertibles contre de l’or et de l’argent. En l’absence d’une homogénéisation de l’espace monétaire par une banque centrale, ces monnaies pouvaient en effet afficher des valeurs différentes selon la variation de la confiance accordée à chaque banque émettrice. Jusqu’à la possible disparition totale de la confiance et la disparition de la banque elle-même, par des jeux de dynamiques cumulatives. La banque centrale, en homogénéisant l’espace monétaire et en jouant, le cas échéant, un rôle de prêteur en dernier ressort, a donc créé la possibilité d’une stabilité, prévenant ainsi la récurrence des crises financières ou  amortissant considérablement les effets de telles crises sur l’économie réelle.
Pour en revenir à notre propos, cela explique pourquoi les cryptomonnaies ne sont pas en réalité des monnaies. Elles ne sont fondées sur rien. Elles n’ont en effet par même pour contrepartie l’or ou  l’argent, pas davantage les besoins de l’économie, puisqu’elles sont émises par des individus privés en fonction de règles fixées arbitrairement par eux-mêmes et sans aucune référence objective externe au système de la cryptomonnaie lui-même.

On fait, de plus, face à un foisonnement de création de « monnaies » (plus de 1600 monnaies crypto !), dont on voit bien qu’il est irréaliste, puisqu’il n’est en rien lié au développement de l’économie réelle. Pour être une monnaie, il faut que le signe monétaire émis reçoive la confiance des acteurs de l’économie qui l’acceptent comme moyen de paiement libératoire, donc comme moyen de libérer définitivement le débiteur de sa dette envers un créancier ou un fournisseur. On comprend bien que si tout un chacun peut créer ex nihilo sa « monnaie », sans contrepartie et sans régulation externe, aucune de ces  « monnaies » ne peut gagner la confiance nécessaire de tous pour acquérir le véritable statut de monnaie. En outre, si chacun pouvait émettre sa propre monnaie, aucune contrainte monétaire ne serait alors possible, et le système économique ne pourrait fonctionner.

Je ne dirais donc pas qu’il s’agit d’une monnaie, mais au mieux d’un actif financier. Et, pour toutes les raisons évoquées précédemment, la valeur de la cryptomonnaie est extrêmement instable. Il suffit en effet que la confiance diminue pour voir baisser drastiquement la valeur de ce type de monnaie ou que, voyant sa valeur monter, de plus en plus de personnes l’achètent, faisant monter son prix sans limite apparente et « dans le vide ». On fait alors face à une spéculation folle, à des bulles spéculatives qui peuvent monter et éclater à tout moment.

En conclusion, il s’agit donc au mieux d’un actif financier, mais un actif qui serait fondé sur rien. On joue donc sur la valeur de cette monnaie, par le seul jeu de la demande et de l’offre, qui n’ont d’autre référentiel que la confiance que l’on a dans ce que seront la demande et l’offre futures, sans aucune objectivation liée à la valeur d’une entreprise ou à l’évolution de l’économie. Nous sommes dans ce cas de figure dans l’autoréférentialité pure. Il s’agit donc au fond d’un actif hyper spéculatif, comme le monde financier en crée de temps en temps, lorsqu’il s’échappe complètement de l’économie réelle.

Or, si les institutions existent, c’est précisément parce qu’elles ont répondu à un besoin de régulation pour éviter ce genre de désordres et de crises. Ce n’est sans doute pas le moment d’essayer de les détruire.

Citons en conclusion la phrase d’un éditorialiste du Financial Times, pour qui la façon dont les économistes n’ont pas prêté attention aux cryptomonnaies n’a d’égal que la façon dont les adeptes des cryptomonnaies ne se soucient pas de l’économie. Citons enfin Jean Tirole qui souligne également que, si la blockchain est utile, les cryptomonnaies ne contribuent pas au bien commun.

Retrouvez l’intégralité de la Table Ronde en vidéo :

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Très Honoré d’avoir été élu 1er vice-Président de la Fédération Nationale des Banques Populaires

La Fédération Nationale des Banques Populaires est l’instance de réflexion, d’expression et de représentation des Banques Populaires et de leurs dirigeants au sein du Groupe BPCE et au-delà. Elle est le lieu où s’élaborent les positions communes à l’ensemble du réseau. Garante de l’identité et des valeurs des Banques Populaires, elle valorise leurs actions sur leurs territoires. Elle est force de proposition et d’orientation pour inspirer l’avenir.

La Fédération est née de la volonté des dirigeants des Banques Populaires de disposer d’une structure fédératrice lors de la naissance du Groupe BPCE. Ses principales missions sont les suivantes :

  • Participer à l’élaboration des orientations stratégiques du réseau
  • Former les administrateurs des Banques Populaires
  • Développer les partenariats
  • Représenter et promouvoir le modèle coopératif Banque Populaire
  • Valoriser les actions du réseau